• Début de campagne à Loubeyrat

    Après un lancement de campagne réussi à Saint-Georges, les candidats du Front de gauche tenaient lundi soir leur première réunion publique à Loubeyrat. Ce fut l'occasion d'échanges directs et sincères entre citoyens de gauche.

    Les réunions publiques Les réunions publiques

    Avant d’aborder avec sa remplaçante les compétences du Conseil général et les propositions pour le canton, Pierre PINET s’en est d’abord pris vigoureusement à la droite au pouvoir qui frappe dur dans tous les domaines, soulignant notamment que l’école de la République n’est plus celle de l’égalité des chances. En attaquant la laïcité, Sarkozy est en train de faire le lit de l’extrême droite qui s’envole dans les sondages.

    Puis le candidat du Front de gauche a regretté que son « concurrent » appartenant à la majorité départementale ne soit pas plus clair dans l’expression de ses soutiens politiques et n’hésite pas à «s’approprier les réalisations de l’intercommunalité». Mais il  a surtout fustigé son adversaire de droite qui ne peut revendiquer ici un appui quelconque, car il n’est jamais que le représentant loyal de la politique dévastatrice du gouvernement, politique qui brise un à un les services publics et jette dans la précarité une partie de la population.

    Au cours du débat, plusieurs élus ont alerté sur la nécessité de bien mesurer que les enjeux locaux sont liés à la politique nationale, qu’une partie de la gauche socialiste n’est pas suffisamment claire sur ses intentions et que les querelles d’égos au Conseil général ne font que brouiller les pistes.

    Nicole GAUMET enchaîna sur les compétences départementales, mettant particulièrement l’accent sur la nécessité de développer un véritable service à la personne, notamment pour les gens âgés en perte d’autonomie, alors qu’on se prépare à confier cela à des assurances privées.

    Concernant la situation économique et le manque d'attrait des Aciéries pour des demandeurs d'emplois en matière de transport, de sécurité au travail, de salaire... plusieurs participants ont souligné que le Conseil général serait mieux inspiré de verser des subventions aux communes plutôt qu’aux entreprises, et ce afin de favoriser la construction de logements ou autres structures pour l'accueil des salariés et leurs familles.

    Devant la gravité de la situation des salariés victimes de l’amiante, la demande de classement « site amiante » de l’entreprise Aubert et Duval est toujours refusée par les pouvoirs publics, prétextant que cela concernerait trop d’entreprises en France et fragiliserait et l’entreprise et le site. Mais qu'en est-il du sort des hommes ?

    L’abandon des services publics, la situation des jeunes en quête d’emploi, l'absence de transport ferroviaire, l'opposition à la réserve naturelle, les conséquences désastreuses du manque de médecins désert médical… furent aussi au cœur du débat.

    La concertation, le débat permanent avec les habitants du territoire font partie des engagements pris par les candidats pour construire ensemble des propositions mais surtout pour que l'assemblée départementale se fasse l'écho des problèmes et des aspirations des citoyens du territoire des Combrailles.

     

     


     


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