• Echos de campagne

    Avant le 2ème tour : un public toujours nombreux et intéressé à Saint Georges

  • Pierre  Pinet et Nicole Gaumet ont affirmé leurs vraies valeurs de gauche, plaçant l'Humain avant tout

     Les réunions publiques

     

    Une analyse plus détaillée de notre candidat :

    Les votants  du 1er tour nous ont placés, avec Alain ESCURE, dans une situation électorale assez inédite en nous laissant tous les deux en position de concourir pour le 2è tour. Il est bien évident que s’il y avait eu le moindre risque par rapport à un candidat de droite, j’aurais retiré ma candidature immédiatement. N’étant plus « un perdreau de l’année », je sais prendre mes responsabilités, ce que j’ai fait dans deux  élections cantonales antérieures, en 1985 et 1998, au bénéfice du candidat socialiste de l’époque.

     Je pense donc n’avoir de leçon de déontologie politique à recevoir de personne. Notre décision collégiale ne coûtera rien à la représentativité de la gauche sur le canton. J’espère d’ailleurs qu’un avenir proche nous donnera l’occasion de nous retrouver côte à côte pour des prises de position  politique d’une bien plus grande importance pour l’avenir de notre pays que la campagne actuelle des cantonales.

    Qu’il soit ici clairement exprimé que je respecte l’homme ainsi que ses qualités de gestionnaire et partage beaucoup de ses valeurs. Au début de la campagne, je disais même publiquement « Alain et moi avons les mêmes valeurs ». Les rencontres faites pendant cette campagne m’ont malheureusement démontré qu’il y en a une, fondamentale, sur laquelle nous avons des divergences et il se trouve que c’est celle qui constitue le slogan de campagne des candidats du Front de Gauche, « l’Humain avant tout ». Je trouve effarant que l’homme  de gauche n’ait pas apporté son soutien ni agi pour aider les travailleurs qui souffrent des dégâts de l’amiante dans l’industrie locale. Il faut certes appuyer tous les entrepreneurs dans leur création d’emplois, mais également leur signifier leur responsabilité quand les hommes souffrent. Je pourrais d’ailleurs étendre cette critique à d’autres élus du canton et c’est assez navrant. Je signalerai sans plus développer sur le sujet que cette considération doit être la même vis-à-vis des employés des collectivités que les élus dirigent.

    Au-delà de cette valeur fondamentale de considération de l’humain, les différences qui nous séparent concernent essentiellement la forme et la crédibilité donnée à l’action politique :

    - il a défilé du « beau linge » socialiste pour soutenir Alain pendant sa campagne. C’est un choix… Pour ma part, je pense qu’un président de région aurait été plus utile dans les cantons où le Front National est présent au 2è tour que dans un canton fortement ancré à gauche. Je trouve cette implication  des notables exaspérante. Quelle importance donne-t-on au simple citoyen en diffusant un comité de soutien où figurent seulement des élus et anciens élus dont certains ont quitté la région depuis près de 30 ans ? Les citoyens méritent beaucoup mieux que cela, en particulier des élus qui ne cumulent pas inconsidérément les mandats pour être plus disponibles auprès d’eux.

    - je trouve un peu « fort de café » de s’attribuer tous les mérites de l’action du conseil général. L’implication d’Alain sur certains projets est incontestable mais beaucoup de réalisations du conseil général, en particulier concernant les compétences obligatoires (routes, collèges, aide sociale…) font l’objet d’une programmation pluriannuelle qui concerne tous les cantons du département, y compris ceux dont le conseiller général est de droite ! Un peu de modestie s’impose. J’ai bien peur que les restrictions budgétaires qui pèsent sur le Conseil Général n’autorisent quasiment aucune promesse concernant les compétences facultatives !

    - c’est également la moindre des choses de s’engager à soutenir les projets de la communauté de communes de Manzat  (n’oublions pas les 2 communes du canton qui ne font pas partie de la communauté !) mais il faut avoir l’honnêteté intellectuelle de préciser que ce sont les projets des élus de ces collectivités, toutes tendances politiques confondues, et non ceux du conseiller général.

    Si l’on souhaite que les citoyens s’intéressent de nouveau à la vie publique et à la politique, cette clarté est indispensable et j’avoue que j’ai du mal à situer Alain  comme la plupart des socialistes d’ailleurs depuis 2007 au niveau du positionnement politique. Je pense qu’il est toujours de gauche, mais le positionnement de sa candidature et les propos tenus pendant la campagne manquent singulièrement de cohérence :

    - candidat exclu du PS, soutenu par le PS cantonal, ayant travaillé au département avec les élus Front de Gauche pour constituer une majorité capable de travailler, s’engageant pour soutenir dans le canton voisin le candidat officiel du PS contre l’élu Front de Gauche avec qui il a travaillé pendant 7 ans !

    - pendant une bonne partie de l’année 2010, il exprime sa volonté de ne pas se représenter au CG pour finalement reprendre du service !

    - sur la Réserve Nationale Naturelle, un grand écart entre deux de ses fonctions : il déclare en janvier 2010 comme président du SMADC « il ne faut pas nier son intérêt pour le tourisme » et se prononce fermement contre dans son journal de campagne de candidat 2 mois plus tard !

    - un peu « asticoté » par les travailleurs touchés dans leur chair par les dégâts de l’amiante à qui il rend visite pour la première fois pendant cette campagne, il leur déclare « je ne suis pas socialiste » ! Et nous l’entendons très récemment déclarer  à Clermont 1ère qu’il va demander sa réintégration au PS après les cantonales tout en restant fidèle au président Gouttebel. Je lui souhaite bien de la ténacité pour tenir la position !

    - à la demande de réaction suite au maintien de ma candidature pour le 2nd tour, il déclare à Clermont 1ère que « c’est la démocratie » et se déclare « agacé » dans "La Montagne" de ce qu’il qualifie « d’entorse au pacte républicain » !

    Pour ma part, je suis également plus qu’agacé de tous ces atermoiements ou revirements qui ne contribuent pas à donner de la lisibilité à la politique locale. Je crois plutôt que cet agacement de nos collègues socialistes vient du fait qu’ils se rendent compte qu’ils vont désormais devoir compter avec une autre force de gauche dans les échéances électorales à venir. Il est clair que nous dérangions moins quand nous représentions un réservoir de voix sur lequel ils pouvaient s’appuyer avec condescendance dans les deuxièmes tours d’élections. Le fait de dire « qu’il aurait signé des deux mains » pour un score de 41% avant les élections alors qu’il représente une baisse de 7% et une perte de près d’1/3 des voix par rapport au 1er tour de 2004 est révélateur de la crainte traversée par nos collègues socialistes de perdre le poste de conseiller général !

    Me concernant, même si j’ai reçu beaucoup de compliments quant au score réalisé de 26,5%, j’avoue qu’il ne me satisfait pas totalement, car je pense que nous sommes à une époque charnière pour notre pays et que la volonté de « faire de la politique autrement » défendue par le Front de Gauche est le seul moyen de redonner aux citoyens un intérêt pour la chose publique. Mon cas personnel a bien peu d’importance, même si je suis sensible au fait que les habitants de St Georges et Queuille m’aient placé en 1ère position, et immédiatement derrière Alain aux Ancizes, les 3 communes où la population me connaît. Avec tous ceux qui m’ont soutenu dans cette élection, je ne me bats pas pour un poste de notable mais pour une idée de l’action publique qui redonne à la politique la noblesse qu’elle a perdue.

     Je suis stupéfait qu’Alain puisse s’accommoder que nous vivions dans le canton où le FN ait recueilli le moins de voix dans le département. Pour moi, chaque voix donnée au FN met en danger notre pays, et il faut ramener les électeurs égarés dans nos partis sur  les VRAIES valeurs de gauche en étant clairs et précis dans le positionnement et les déclarations, sans compromis ni compromission.

    Ce n’est ni de l’accommodement aux agressions de la politique de la droite, ni de son accompagnement ou de sa compensation que viendront les solutions, mais de son refus. Comment 58 conseils généraux et 21 conseils régionaux de France tenus par la gauche ne parviennent-ils pas à constituer une force d’opposition plus ferme à la politique ultralibérale nationale? J’avoue que le simple citoyen que je suis ne comprend pas.

    Dans ma réflexion de citoyen, il me semble que la clarté de positionnement du PS national dans l’échéance majeure à venir du côté de la finance et des exploiteurs ou de celui du peuple des citoyens lui donne une responsabilité devant l’histoire.

    Sur ce débat-là, j’espère et je pense qu’Alain et moi serons côte à côte. Mais je crains bien qu’il doive faire preuve de beaucoup de conviction auprès de certains de ses camarades.

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Une bonne participation et un débat très riche, avec la réserve naturelle nationale au centre.

    Les réunions publiquesLes réunions publiques


    votre commentaire
  • Encore de nombreux sujets abordés au cours de cette réunion publique, en présence du maire M. Jean-Pierre LANNAREIX.

    Les réunions publiques


    votre commentaire
  • avec la participation de  Denis SARDIER, maire de la commune.

    Bonne participation et échanges intéressants

    Les réunions publiquesLes réunions publiques


    votre commentaire